Papillons de Maurienne

Papilionidae


 

Cette synthèse a été réalisée à partir des données de La Dauphinelle, de M. Savourey, du Conservatoire des Espaces Naturels de la Savoie, du Parc national de la Vanoise, du Muséum d’Histoire Naturelle de Grenoble et de données bibliographiques (entre autres celles de l’ouvrage I macrolepidotteri della Valle di Susa, Hellmann & Bertacini, 2004).


Iphiclides podalirius (Linnaeus, 1758)

Le flambé

Le flambé (Iphiclides podalirius)
Le flambé (Iphiclides podalirius)

 

Répartition de l'espèce en Maurienne, vallée de Suse et val Sangone

Graphes altitudinaux et temporels

Répartition altitudinale Le flambé (Iphiclides podalirius)
Répartition altitudinale
Répartition par décade Le flambé (Iphiclides podalirius)
Répartition par décade


Papilio machaon Linnaeus, 1758

Le machaon

Le machaon : à gauche l’adulte ou imago, à droite la chenille

 

Répartition de l'espèce en Maurienne, vallée de Suse et val Sangone

Graphes altitudinaux et temporels

Répartition altitudinale Le machaon Papilio machaon
Répartition altitudinale
Répartition par décade Le machaon Papilio machaon
Répartition par décade


Parnassius apollo (Linnaeus, 1758)

L'apollon

Gros papillon assez lourd, l'apollon se nourrit du nectar d'un cirse.
Gros papillon assez lourd, l'apollon se nourrit du nectar d'un cirse.

 

Répartition de l'espèce en Maurienne, vallée de Suse et val Sangone

Graphes altitudinaux et temporels


L'apollon a besoin de soleil. Si un nuage passe, il se pose immédiatement à terre. Il passe aussi du temps en début de journée "à rechercharger les batteries".
L'apollon a besoin de soleil. Si un nuage passe, il se pose immédiatement à terre. Il passe aussi du temps en début de journée "à rechercharger les batteries".
Les mâles après l'accouplement confectionnent un sphragis à la femelle pour qu'elle ne puisse pas s'accoupler avec un autre mâle... Mais cela ne fonctionne pas toujours.
Les mâles après l'accouplement confectionnent un sphragis à la femelle pour qu'elle ne puisse pas s'accoupler avec un autre mâle... Mais cela ne fonctionne pas toujours.
La différence entre l'apollon et le petit apollon qui lui ressemble beaucoup, est la teinte des antennes, grises chez l'apollon et annelée de blanc et de noir chez le petit apollon.
La différence entre l'apollon et le petit apollon qui lui ressemble beaucoup, est la teinte des antennes, grises chez l'apollon et annelée de blanc et de noir chez le petit apollon.

 

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Ce n'est pas la grandeur de l'apollon et du petit apollon qui fait la différence entre les deux espèces.

Il faut observer deux détails importants :

  • Y a-t-il de petites tâches rouges sur le bord supérieur des ailes antérieures (comme sur la photo ci-dessous à gauche) ?
  • Les antennes, sont-elles annelées de blanc et de noir (comme bien visibles sur la photo ci-dessous à droite) ?

Si les deux critères sont bien visibles, c'est un petit apollon.

Notez la différence des tâches noires différentes entre les deux exemplaires photographiés).

 

Certes les critères ne sont pas faciles à voir, comme nous le présentons dans l'anecdote Histoire d'apollons.

Voici un petit apollon typique (avec les tâches rouges et les antennes annelées quoique peu visibles)...
Voici un petit apollon typique (avec les tâches rouges et les antennes annelées quoique peu visibles)...
... et un second beaucoup moins typique (sans les tâches rouges, mais avec de belles antennes annelées) !
... et un second beaucoup moins typique (sans les tâches rouges, mais avec de belles antennes annelées) !


Parnassius corybas Ficher von Waldheim, 1823

Le petit apollon

Le petit apollon attend que le soleil chauffe bien pour pouvoir prendre son envol.
Le petit apollon attend que le soleil chauffe bien pour pouvoir prendre son envol.

 

Répartition de l'espèce en Maurienne, vallée de Suse et val Sangone

Graphes altitudinaux et temporels


Un terrent de montagne, où pousse la plante-hôte du petit apollon, est un lieu où il peut se trouver.
Un terrent de montagne, où pousse la plante-hôte du petit apollon, est un lieu où il peut se trouver.

Parnassius mnemosyne (Linnaeus, 1758)

Le semi-apollon

Le semi-apollon vue dorsale...
Le semi-apollon vue dorsale...
... et vue ventrale.
... et vue ventrale.

 

Répartition de l'espèce en Maurienne, vallée de Suse et val Sangone

Graphes altitudinaux et temporels


 

Il est bien visible de mi-mai à fin juillet, avec des individus apparaissant exceptionnellement début avril et jusqu’à mi-août.

 

Observé à partir de 520m, il est surtout commun entre 1500m et 2500m. Le record noté a été 2670m.

La prédominance des observations entre 1501m et 2000m est un biais méthodologique dû à une observation très régulière en un lieu donné.

Le milieu de vie du semi-apollon : une prairie avec un bois où poussent des corydales, les plantes-hôtes des chenilles.
Le milieu de vie du semi-apollon : une prairie avec un bois où poussent des corydales, les plantes-hôtes des chenilles.

Zerynthia polyxena (Denis & Schiffermüller, 1775)

La diane

Voici une forme plutôt jaune
Voici une forme plutôt jaune
Et voici une forme plutôt blanche de la diane
Et voici une forme plutôt blanche de la diane

 

Répartition de l'espèce en Maurienne, vallée de Suse et val Sangone

 

21 données, dont 17 récentes (2011-2017), montrent que l'espèce est bien présente en Vallée de Suse.

Nous avons suivi sa reproduction régulière sur un site.

 

Toutefois, 21 données montrent également que l'espèce est peu fréquente.

 

L'espèce est protégée par la loi, autant en France qu'en Italie.


Les plantes-hôtes de la diane sont des aristoloches..
Les plantes-hôtes de la diane sont des aristoloches..
La femelle vient y déposer quelques-uns des œufs sur le dessous des feuilles de la plante.
La femelle vient y déposer quelques-uns des œufs sur le dessous des feuilles de la plante.
Voici 6 œufs sous cette feuille.
Voici 6 œufs sous cette feuille.
Les chenilles se développerons en se nourrisant de l'aristoloche.
Les chenilles se développerons en se nourrisant de l'aristoloche.